Poule dans un jardin

Le pou rouge (« Dermanyssus gallinae ») est un acarien qui vient se nourrir du sang des oiseaux pendant la nuit avant de retourner dans sa cachette.

Ce parasite, qui se reproduit très facilement, est responsable de pertes économiques importantes ainsi que d’une altération significative du bien-être des poules.

Près de 90% des élevages de poules pondeuses sont touchés par ce parasite.

Transmission

Ces acariens vivent en grandes colonies ou en grappes près des lieux de repos nocturnes des volailles.

Ils peuvent survivre plus de 9 mois sans repas de sang.

L’infestation peut très vite s’étendre à un élevage entier de poules, et on peut compter jusqu’à 500 000 poux par poule lors des infestations les plus sévères.

Espèces atteintes

Poules et poulets.

Signes cliniques

Ce parasite provoque :

  • pertes de sang (anémie) ;
  • irritation ;
  • stress (dû notamment à des troubles du sommeil) ;
  • et augmentation de la consommation alimentaire.

Les poules ne peuvent dormir correctement la nuit à cause des démangeaisons causées par les attaques des poux, et développent des comportements de picage des plumes.

Cycle de vie du pou rouge des poules
Pourcentage d'animaux actifs la nuit

Les poules restent actives la nuit.

Des tâches de sang sur les œufs entraînent leur déclassement ; des infestations plus importantes entraînent une baisse de la production d’œufs.

Le pou rouge peut être vecteur de maladies bactériennes et virales.

Chez l’homme, il entraîne irritations cutanées et démangeaisons allergiques.

Diagnostic

Les signes cliniques, la gêne des personnes permettent de détecter l’infestation, que l’utilisation de pièges permet le cas échéant de quantifier.

Traitement et prophylaxie

Le contrôle de l’hygiène des poulaillers et de leur environnement est un point critique.

Certains insecticides peuvent être utilisés dans les poulaillers en présence des oiseaux .

D’autres ne sont autorisés qu’après nettoyage dans un bâtiment vide. La résistance des poux rouges aux produits employés peut être un problème.

L’utilisation d’antiparasitaires externe est efficace, parlez-en à votre vétérinaire.

Source : Intervet International BV, important poultry diseases, 2012

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