Pneumoviroses
Les Pneumoviroses (ou Rhinotrachéite de la dinde = RTI / Syndrome Infectieux de la Grosse Tête = SIGT) sont des maladies dues à un Métapneumovirus aviaire (aMPV).
Il appartient à la sous-famille des Pneumovirus de la famille des Paramyxoviridae.
On compte 4 sous-types (A-B-C-D) de l’aMPV.
Transmission
Le virus se propage horizontalement par contact direct d’oiseau à oiseau et par l’intermédiaire du personnel, de l’eau et du matériel contaminés.
Espèces affectées
Espèce poule (Gallus) et dinde.
Signes cliniques
Chez les jeunes oiseaux, les signes respiratoires sont les plus importants : picotements, râles, éternuements, écoulement nasal, conjonctivite mousseuse, gonflement des sinus infra-orbitaires et péri-orbitaires (« grosse tête »).
Chez les poules adultes, on peut observer une baisse de la production d’œufs allant jusqu’à 70 %, avec altération de qualité de coquille.
La morbidité est souvent élevée, et peut atteindre 100 % ; la mortalité varie de 0,5 % à 50 % selon l’importance des infections secondaires (telles que Bronchite infectieuse, E.coli) et les conditions d’environnement. À l’autopsie, les lésions sont variables.
Dans le cas d’une infection non compliquée, rhinite, trachéite et sinusite dominent.
Dans le cas du syndrome de la grosse tête, l’œdème de la tête est souvent associé à un exsudat sous-cutané purulent ou caséeux.
Dans les cas compliqués par une colibacillose, une polysérosite avec exsudat fibrineux peut être rencontrée dans la cavité abdominale.
Dans le cas du syndrome de la grosse tête, l’œdème de la tête est souvent associé à un exsudat sous-cutané purulent ou caséeux.
Dans les cas compliqués par une colibacillose, une polysérosite avec exsudat fibrineux peut être rencontrée dans la cavité abdominale.
Diagnostic
Les signes cliniques peuvent orienter vers la pneumovirose mais doivent être confirmés par des tests en laboratoire: identification du virus par isolement ou PCR à partir de sécrétions nasales et/ou par raclage trachéal ou sinusal.
Après l’infection, plusieurs méthodes sérologiques (VN, Elisa, IF) peuvent être utilisées pour détecter les anticorps, sachant que la vaccination induit également la production d’anticorps.
Traitement
Il n’existe pas de traitement pour les infections par l’aMPV.
Un traitement antibiotique peut être administré pour lutter contre les infections bactériennes secondaires.
Protection et contrôle
La vaccination est une méthode de protection efficace. Il existe des vaccins vivants et inactivés.
Les oiseaux à durée de vie courte ne seront vaccinés qu’avec des vaccins vivants, tandis que ceux à durée de vie longue devront recevoir en plus un rappel avec un vaccin inactivé.
En plus de la vaccination, une conduite en bande unique participera à une prévention optimale contre cette maladie.
Le respect des normes zootechniques (densité, ventilation, température…) pendant l’élevage est indispensable pour maintenir un bon état de santé et donc une bonne prévention contre cette maladie respiratoire.
Demander conseil à votre vétérinaire.
Source : Intervet International BV, important poultry diseases, 2012
GP-FR-NON-240500038