Le bien-être du porc
Le bien-être des animaux
Il est devenu un des enjeux majeurs auxquels est confronté chacun des maillons de la filière porcine. Plus qu’une contrainte, il doit être considéré comme un atout potentiel.
En effet, sa meilleure prise en compte induit des bénéfices de tous ordres, d’abord pour les éleveurs et les salariés, mais aussi pour l’ensemble de l’agriculture, des filières qui s’y rapportent, et plus largement pour la société. L’éleveur est le premier garant du bien-être de ses animaux.
Il ne saurait y avoir de bien-être des animaux de production sans des conditions de vie et de travail satisfaisantes pour les personnes en charge de leur élevage, transport et abattage.
S’est développé ces dernières années le concept « One Health » (une seule santé pour les animaux et les humains) ; il doit en être de même pour assurer un bien-être commun des animaux de production et des éleveurs (concept « One Welfare »).
Une meilleure technique pour l’éleveur et l’animal
Dans la majorité des élevages porcins, les injections sont réalisées avec le duo aiguille-seringue. Cette tâche est non seulement contraignante pour l’opérateur, mais aussi désagréable pour les porcelets et truies.
Cette technique d’administration nécessite également un besoin constant de consommables, tels que des prolongateurs de cathéter, des seringues automatiques ou pneumatiques ainsi qu’une gamme d’aiguilles jetables détectables.
Pour ces raisons, la voie intradermique est de plus en plus privilégiée.
Les avantages de l’injection intradermique
L’injection sans aiguille évite toute transmission de germe. En effet, la transmission des agents pathogènes dans un élevage porcin au cours d’une session d’injection intramusculaire est relativement élevée du fait de la répétition du geste et du nombre d’animaux à injecter.
Pour éviter ce risque, l’opérateur est amené à changer d’aiguille à chaque animal, en raison de l’usure rapide de l’aiguille. L’injection sans aiguille élimine ce risque et réduit la douleur.
Les avantages de l’injection intradermique
L’injection sans aiguille évite toute transmission de germe. En effet, la transmission des agents pathogènes dans un élevage porcin au cours d’une session d’injection intramusculaire est relativement élevée du fait de la répétition du geste et du nombre d’animaux à injecter.
Pour éviter ce risque, l’opérateur est amené à changer d’aiguille à chaque animal, en raison de l’usure rapide de l’aiguille. L’injection sans aiguille élimine ce risque et réduit la douleur.
Meilleure tolérance, meilleure diffusion
Avec l’injection intradermique, non seulement la douleur est limitée, mais l’animal ne subit aucune lésion du tissu musculaire.
Les effets indésirables au niveau du site d’injection sont considérablement réduits.
L’absence d’aiguille :
- évite le risque de piqûre accidentelle, aussi bien pour le porcelet que pour l’opérateur ;
- écarte le risque d’aiguille cassée, préservant la qualité de la viande et sécurisant le consommateur.
La vaccination contre certaines maladies peut avoir un rôle dans la réduction de l’usage des antibiotiques. Des maladies virales sont aussi concernées, car la prévention de ces maladies évite des surinfections bactériennes qui doivent être traitées avec des antibiotiques.
Une des actions majeures du plan Ecoantibio 2 (2017-2021) est d’encourager l’usage des vaccins pour prévenir l’apparition des maladies infectieuses (Axe 1, action 3), à travers 2 objectifs :
- Identifier les maladies infectieuses entraînant un usage important d’antibiotique pour leur traitement et pour lesquels des vaccins existent (y compris les maladies virales pour lesquels des prescriptions d’antibiotiques sont nécessaires pour le traitement de pathologies associées).
- Effectuer des études technico-économiques sur l’impact de la vaccination contre ces maladies (y compris l’impact des vaccins viraux).
Un constat : la vaccination progresse dans les élevages
DÉPENSES DE SANTÉ
Évaluées à 5,73 € par 100 kg de carcasse en élevage de porcs en 2017 (environ 4 % du coût de production), chiffre stable depuis 2013.
Le coût des traitements curatifs, particulièrement les formes orales, ont continué à décliner depuis 2013 :
- 56 % pour les porcelets ;
- 49 % pour les porcs charcutiers.
VOLUMES D’ANTIBIOTIQUES
Exprimés en kg de poids vif traités quotidiennement, ils ont chuté de 60 % sur 4 ans.
Inversement, les investissements dans les médications préventives, spécialement les vaccins ont augmenté :
- + 25 % entre 2013 et 2017 ;
- principalement chez les porcelets (+ 66 %).
FACTEURS DE RÉDUCTION DES ANTIBIOTIQUES
Parallèlement, lors d’une enquête réalisée auprès de 156 élevages de l’Ouest de la France, les facteurs majeurs cités par les éleveurs pour réduire leur usage d’antibiotiques ont été à égalité
- vaccination ;
- biosécurité.
Une méthode présentant de multiples avantages
Régulièrement, l’éleveur porcin doit réaliser des séances de vaccination pour prévenir les maladies. Cette tâche, bien qu’essentielle, est souvent pénible et chronophage.
La vaccination intradermique permet de réduire la pénibilité de la tâche tout en garantissant la sécurité de l’opérateur et le bien-être de l’animal.
La vaccination par voie dermique
La vaccination par voie intradermique permet de réduire le volume du produit injecté : le volume injecté par voie intradermique est de 0,2 ml seulement.
Cela représente un volume injecté de 5 à 10 fois inférieur à la majorité des vaccinations intramusculaires classiques.
Cette concentration permet d’avoir des flacons de plus petite taille et donc un volume de déchets à éliminer moins importants. En considérant l’absence d’aiguille, l’absence de prolongateur et le recours aux flacons de plus petites tailles, la vaccination intradermique permet de réduire aux maximum les déchets à éliminer en élevage*.
La vaccination se déroule en seulement 0,3 secondes et la réaction de l’animal est complètement différent de celui que l’on observe lors d’une injection intra-musculaire.
Les vocalisations aiguës, le réflexe de retrait, les tentatives de fuites ou plus généralement les réactions de stress sont significativement moins importants. Ceci a été démontré avec plusieurs essais sur la truie et les porcelets. La séance de vaccination se déroule dans le calme.
Une manipulation en toute sécurité
Le bien-être de l’animal est mis au cœur du processus d’injection, permettant à l’opérateur d’un injecteur intradermique tel que l’IDAL® 3G une manipulation simplifiée de l’animal et une amélioration de ses conditions de travail.
N’utilisant aucune aiguille, le risque de piqûre accidentelle est écarté.
Au-delà du confort de l’animal et de l’opérateur, la biosécurité de l’élevage est assurée : l’administration par voie intradermique permet d’éviter toute transmission de germes d’un animal à l’autre par l’absence d’aiguille.
L’administration sans aiguille rime également avec sécurité et moindre frais. Lors d’une séance de vaccination, enlever l’aiguille, la déposer dans un récipient pour élimination en déchets et installer une nouvelle aiguille, représentent des manipulations certes aisées, mais sources bien souvent de piqûre accidentelle de l’opérateur lui-même.
Enfin, la séance de vaccination avec aiguille est source de micro-blessures voire de lésions plus invalidantes pour l’opérateur. Du côté de l’animal, elle est forcément intrusive, car elle implique de devoir faire diffuser le produit dans le muscle.
D’un point de vue sécurité alimentaire, l’administration sans aiguille supprime également tout risque de retrouver une aiguille cassée (qui n’aurait pas été détectée sur la chaîne d’abattage) dans un produit à base de viande porcine.
*INRA Productions Animales, 2018 ; Journées de la Recherche Porcine, 2019 et 2020
Une évolution dans la manière de soigner
La peau (le derme) étant la première barrière physique du corps, elle est aussi l’une des barrières principales de l’organisme pour éviter les infections.
En santé humaine, la vaccination intradermique a de multiples applications. Outre l’injection de médicaments, elle peut être utilisée pour déceler une intolérance à différents allergènes.
Elle est principalement réalisée par piqûre à l’aide d’une aiguille.
En santé animale et plus précisément en production porcine, la voie intradermique est utilisée uniquement pour l’administration de produits. Elle est réalisée avec un injecteur sans aiguille.
Définition de la vaccination intradermique
La vaccination par voie intradermique permet de réduire le volume du produit injecté.
Cela représente un volume injecté de 5 à 10 fois inférieur à la majorité des vaccinations intramusculaires classiques.
Moins douloureuse et limitant les réactions au niveau du site d’injection en comparaison à une vaccination intramusculaire (IM), cette voie d’injection est au moins aussi efficace que la voie IM.
Les étapes de la vaccination intradermique
Cette injection, en 0.3 secondes, se réalise en 3 phases :
- Le pic de pression, qui permet d’ouvrir la peau et qui assure ainsi la pénétration du produit dans le derme.
- La phase de délivrance et de dispersion du produit dans le derme.
- La phase de relâchement.
Cette voie d’administration impose du matériel adapté et un entretien régulier (volume et pression) pour une administration rigoureusement identique pour chaque animal.
GP-FR-NON-240600010