Le CIRDC, il n’y a pas qu’en chenil qu’il faut y penser !
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Le CIRDC ou “Complexe des maladies infectieuses respiratoires canines » en traduction française est un syndrome anciennement appelé « toux de chenil » ou « trachéobronchite infectieuse canine ». Cette affection respiratoire du chien, d’origine virale et/ou bactérienne, est très contagieuse car elle peut se propager par un simple contact nez à nez. Il est donc nécessaire de protéger les chiens socialement actifs grâce à la vaccination.
Une enquête européenne sur la prévention du CIRDC
Plus de 40% des cas de CIRDC sont associés à des activités sociales classiques comme les promenades au parc ou encore les voyages. De plus, selon une étude déclarative réalisée par MSD Santé Animale en 2022 sur 1207 propriétaires résidant dans 6 pays européens, dont 202 français, 6 propriétaires sur 10 ont décidé de faire vacciner leur chien contre le CIRDC, notamment Bordetella bronchiseptica, un des agents principaux responsables de ce syndrome, car leur vétérinaire le leur avait
conseillé. A l’inverse, 4 propriétaires sur 10 n’auraient pas fait vacciner leur chien car leur vétérinaire ne les aurait pas informés sur l’existence de cette vaccination.
Les propriétaires interrogés devaient répondre aux critères de qualifications ci-après :
- Propriétaire parmi 6 pays Européens > 1207 (environ 200/pays)
- Propriétaire possédant au moins un animal
- Les participants doivent avoir fait vacciner leur(s) chien(s) ou le(s) avoir emmené(s) chez le vétérinaire pour un bilan de santé au cours des deux dernières années, que ce soit dans le cadre de visites de routine ou en raison d’une maladie.
- Propriétaire a entendu parler du CIRDC (ou toux de chenil)
Un rôle de conseil primordial
Cette étude permet donc de mettre en avant le rôle primordial de conseil du vétérinaire dans la prévention de cette maladie. Il ne faut donc pas hésiter à questionner les propriétaires sur le mode de vie du chien pour savoir s’il est à risque ou non de CIRDC.
En effet, parmi les agents pathogènes responsables du CIRDC, les deux principaux, à savoir Bordetella bronchiseptica et le parainfluenza virus canin, sont considérés comme valences circonstancielles. (« non-core vaccine ») par la WSAVA (World Small Animal Veterinary Association) et doivent donc être proposées aux chiens à risque, c’est-à-dire aux chiens sociables qui côtoient régulièrement d’autres chiens. [1,2]
D’autres agents pathogènes du CIRDC, à savoir l’adénovirus canin de type 2 et le virus de la maladie de Carré font partie des vaccinations considérées comme essentielles selon les recommandations de la WSAVA et doivent donc être proposées à l’ensemble des chiens quel que soit leur mode de vie. L’adénovirus canin de type 2 est utilisé pour vacciner les chiens contre l’hépatite de Rubarth (adénovirus canin de type 1) selon le principe de l’immunité croisée. [1,2]
N’hésitez pas à contacter votre délégué MSD Santé Animale pour plus d’information.
Références bibliographiques :
- DAY M. J., HORZINEK M. C. et al. World Small Animal Veterinary Association Guidelines for the vaccination of dogs and cats, Journal of Small Animals Practice, Jan. 2016, 57: E1-E45
- FREYBURGER L. De la « Toux de Chenil » au « CIRDC » ou Complexe des Maladies Infectieuses Respiratoires Canines : Etat des lieux sur les vaccins disponibles en France. La dépêche Technique, Dec. 2019, 173, p. 11-15
GP- FR-NON-240200002